Kultur-NewsHäppcheweis: Was die Luxemburger Kulturszene bewegt

Le prix Servais 2024, Samuel Hamen, a livré un discours de réception du prix pour son roman „Wie die Fliegen“ le 9 juillet à Mersch, sous forme de récit de la soirée où il a appris sa victoire, dans le village de Holm-Seppensen, dans le nord de l’Allemagne, aux rues désertes à l’exception de cinq adolescents. 

C’est le détenteur du Deutscher Buchpreis, Tonio Schachinger, qui a fait l’éloge de l’auteur et notamment déclaré: „Für mich, und da bin ich ganz Autor und gar nicht Literaturwissenschaftler, liegt das Geheimnis des Gelingens von ‚Wie die Fliegen’ trotz all seiner klugen Ideen und überraschenden Bilder und Gedanken, besonders in seiner Emotionalität begründet, in Szenen wie dem Zusammenbruch der Hauptfigur im Wald und der daraufhin einsetzenden Erinnerung an die als Kind gemeinsam mit dem Vater besuchte Sprengung eines Gebäudekomplexes.“

Depuis sa découverte du „Sicyos villosus“, une espèce aujourd’hui éteinte, faisant partie de la famille des Cucurbitacées, rapportée par Charles Darwin lors de son expédition sur le „Beagle“ (1831-36), que des scientifiques veulent réintroduire, Justine Blau explore ce que signifie de „ramener une espèce à la vie“. Le Sicyos villosus lui sert de guide et de compagnon, pour s’interroger sur la relation de l’homme avec la nature et les pratiques de conservation en réponse à la crise environnementale actuelle dans les serres du Jardin botanique de l’Université de Tartu. Les œuvres présentées dans l’exposition „Veil of Nature“ (Looduse Loor), curatée par Fanny Weinquin, vont de la documentation à la narration, en passant par l’illusion. L’exposition est ouverte jusqu’au 28 juillet. Photographies, vidéos et sculptures côtoient le monde végétal, tout en l’interpellant. La documentation est constituée d’herbiers et de banques de semences en Europe, ainsi que d’un récit photographique – réel et fictif – de l’archipel des Galápagos. Un livre éponyme vient de sortir chez l’éditeur berlinois K. Verlag.

Recommandée par le „Kulturentwécklungsplang 2018-2028“, l’enquête sur les pratiques de lecture et les usages des bibliothèques de la population résidente du Grand-Duché du Luxembourg, publiée cette semaine, livre de nombreux enseignements. La part de personnes déclarant avoir lu au moins en livre au cours des douze derniers mois (84%) est en nette progression par rapport aux précédentes études (61% en 2004). Les 16-34 ans sont même 88%, 48% ont lu entre un et quatre livres. Avec l’âge, le taux de personnes lisant plus de dix livres par an augmente (38% pour les plus de 55 ans contre une moyenne générale de 28%), mais le nombre de personnes ne lisant aucun livre également.

Le format papier reste le médium privilégié, surtout pour les grands lecteurs (dix livres et plus) de 80% pour les 16-34 ans à 52% pour les plus de 55 ans. Les livres en langue française sont les plus utilisés: 78% des personnes indiquent lire des livres en français à différentes fréquences (de régulièrement à rarement). En deuxième place on retrouve l’anglais avec 68% de lecteurs suivi de l’allemand avec 67% de lecteurs. L’allemand est toutefois la langue avec le plus haut taux de lecteurs réguliers (41%).

On trouve également des données sur les moments préférés de lecture (la lecture avant le coucher est en tête: 41%) ou les motivations d’achat – la critique littéraire arrive en dernière position avec 15%). L’achat en librairie (que ce soit en mode physique ou virtuel) est le moyen le plus prisé (74%), suivi par l’achat en ligne auprès d’un grand commerce électronique (52%).

On y trouve aussi des considérations sur les bibilothèques publiques et notamment un taux de satisfaction envers la BNL de seulement 52% chez les usagers fidèles que sont les 16-34 ans. Il n’est donc pas étonnant de voir que c’est cette tranche d’âge qui réclame le plus fortement des horaires d’ouverture plus longs dans la soirée, suivi par le souhait d’une ouverture plus tôt le matin.

„Bien que certaines caractéristiques sociodémographiques comme l’âge, le niveau de formation et le statut professionnel jouent un rôle dans les pratiques de lecture, elles ne déterminent pas à elles seules l’intérêt pour la lecture. Une étude plus approfondie pourrait apporter des détails à ce sujet, notamment sur le rôle que jouent les habitudes prises durant l’enfance“, lit-on dans le document.

Suite à un article de presse rappelant que certaines communes ne suivraient pas les règles d’un archivage professionnel, tandis que la loi du 17 août 2018 relative à l’archivage, entrée en vigueur le 1^er septembre 2018, les y invite, à défaut de les y contraindre, les députés socialistes Dan Biancalana et Franz Fayot, ont posé une question parlementaire sur le sujet au ministre de la Culture, Eric Thill. Ils s’y inquiétaient de la présence de ces „moutons noirs [qui] ne procéderaient ni à un inventaire ni à un tableau de tri, conservant leurs documents dans des caves humides“.

Dans sa réponse, le ministre rappelle qu’en février 2024, ses services ont lancé une consultation publique sur la loi modifiée du 17 août 2018 et qu’une analyse des réponses est en cours. Les Archives nationales sont en relation avec environ quarante communes, notamment dans le cadre de notifications de destruction, obligatoires selon l’article 4 (4) § 4 de la loi sur l’archivage, ou de demandes de conseils. Du 1^er janvier 2019 au 31 décembre 2023, le service collecte, conseil et encadrement des Archives nationales a collaboré avec 41 communes, sept offices sociaux et un syndicat intercommunal. Cela représente 117 sollicitations, que ce soit pour de la collecte (16), du conseil (44) et de l’encadrement (51), ajoute-t-il. 

„Il est important de relever que les communes, quelle que soit leur taille, se préoccupent de plus en plus de leurs archives. En effet au début de l’année 2024, cinq communes se sont manifestées une première fois auprès des Archives nationales pour obtenir des conseils et de l’aide en matière de conservation et de gestion des archives“, note le ministre sans s’exprimer sur les fameux moutons noirs.

Am Freitag gründeten Filmakademien aus 20 europäischen Ländern sowie die European Film Academy im Kulturzentrum Neimënster die paneuropäische „Federation of Film Academies Europe“ (FACE). Sitz der Filmorganisation ist Luxemburg – und Yann Tonnar, Präsident der Filmakademie Luxemburg, präsidiert sie. Das Netzwerk vertritt über 20.000 Angestellte aus dem Filmsektor. Die einzelnen Akademien kooperieren bereits seit 2006: Neben dem Ideenaustausch verfolgen sie seitdem gemeinsame Projekte zur Förderung des europäischen Films und arbeiten in puncto Filmbildung und Publikumsentwicklung in Europa zusammen. Weitere Kernaufgaben der jetzigen FACE sind darüber hinaus der Erhalt des Filmerbes, die Nachhaltigkeit sowie die Verteidigung von Vielfalt und Inklusion im Filmsektor. Auch wollen die Filmschaffenden die Position der Kulturpolitik und der europäischen Filmproduktion stärken. „La Fédération est un cercle de solidarité culturelle, s’étendant à travers le continent, unissant nos voix diverses et uniques dans le cinéma, pour être entendues et vues là où c’est nécessaire“, wird Yann Tonnar in der Pressemitteilung zur Gründung zitiert. „Le Luxembourg est honoré d’être le siège de cette nouvelle et inspirante fédération.“

Il y a quelques mois, les journalistes du Monde, Raphaëlle Bacqué et Samuel Blumenfeld, livraient une enquête, intitulée „Une affaire très française“ sur le comportement de Gérard Depardieu envers les femmes sur les plateaux de tournage et de la bienveillance dont il a fait preuve en la matière par le milieu du cinéma. Hier, un reportage de RTL a révélé que l’acteur français avait sévi en 2008 sur le tournage du film „Diamant 13“ au Grand-Duché. A la régisseuse Marylène Andrin alors âgée de 23 ans, il a dit en aparté ce qu’il pensait être ses préférences en matière de sexualité, dans un langage cru. La victime parle aussi d’un „climat obscène“ lors d’une pause pipi lors d’un trajet en voiture.

„Pour moi et pour notre administration, c’est une situation qui n’est pas acceptable. Un tel comportement ne peut jamais être acceptable. On a réagi, on s’est dit: On doit prévenir, on doit organiser des séminaires de sensibilisation, de formation, mais aussi définir des solutions pour que ça n’arrive pas“, a réagi Guy Daleiden, directeur du Film Fund.