J’ignore si le concept d’éthique est familier à Pim Knaff. Mais même si c’était le cas, cela ne semble pas être le principe premier qui guide sa vie et ses actions.
Le fait qu’il soit pour le moment toujours échevin à Esch est attristant pour deux raisons.
Son méfait est minable. Beaucoup de gens aimeraient frauder (et fraudent) le fisc en espérant ne pas être pris la main dans le sac. Pim Knaff n’a pas eu cette chance. Mais dès le jugement pour fraude fiscale tombé, l’honneur aurait dû lui dire de démissionner, même avant que ce jugement ne devienne public.
Le deuxième fait attristant est que certains autres échevins l’ont soutenu et acceptent qu’il s’agrippe à son siège. L’inconscience de l’un n’a d’égal que la veulerie des autres – qui auraient dû le mettre gentiment, mais fermement et définitivement à la porte. Comme pour Pim Knaff, l’éthique ne semble pas étouffer ses supporters.
Pim Knaff, le vainqueur de cette piètre masquerade, me rappelle – toutes proportions gardées – un certain Donald T.
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